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Récap de la rencontre#4 sur la justice climatique et sociale avec un focus sur l’intergénérationnel

Détails de l’événement

1. Les Grands-Parents pour le climat

L’objectif de ce mouvement regroupant de nombreux grands-parents est d’agir pour les petits-enfants pour leur laisser une planète vivable. Ils agissent selon 3 axes :

  • Mode de vie : s’engager à être plus “durable” dans son quotidien, réduire son empreinte carbone (ex : comment diminuer sa consommation, mieux placer son argent, etc.
  • Transmission : auprès des personnes âgées * (partenariat avec ENEO et d’autres associations) et des jeunes (via des écoles primaires et secondaires mais pas facile), via par exemple la Fresque du climat et jeu de la ficelle en secondaire. (en maternelles aussi au Champ des cailles, via des activités sur un potager, etc.).
  • Plaidoyer : Vers les responsables politiques et les acteurs clés (à tous les niveaux), à travers la rédaction de Mémorandums ou de rencontres (ex: TCE, fiscalité, Plans Air Climat Energie,…).

Au niveau de leur plaidoyer, le concept de justice sociale est une priorité transversale et une attention particulière est portée aux particularités des personnes âgées. Leurs actions et votes sont guidés sur base des répercussions sur les générations à venir, car leur priorité est d’assurer leurs conditions de vie à l’avenir, sur une terre vivante et solidaire. 

2. UNICEF

L’objectif d’UNICEF est de réaliser les droits des enfants pour tous les enfants dans le monde. Or, la crise climatique crée un défi pour la réalisation des droits de l’enfant. En Belgique, UNICEF a principalement une fonction de plaidoyer sur cette thématique mais, dans d’autres pays, des programmes d’aide humanitaire (nourriture, etc) sont créés afin de réaliser les droits des enfants.

Une des particularités des enfants, c’est qu’ils ne sont pas représentés démocratiquement alors que leurs besoins et leur vulnérabilité sont spécifiques.

Fort de ce constat, quelques priorités ont été abordées :

  • Porter une attention particulière aux enfants (ce qui est souvent oublié) et réaliser un travail de prévention, protection et de préparation.
  • Importance de la solidarité internationale pour assurer le respect des droits des enfants. L’impact de la crise climatique sur les enfants n’est pas le même partout, les conséquences non plus.
  • Education à ces enjeux, dès le plus jeune âge. Ce n’est pas le rôle des enfants de changer les choses, mais de s’informer et de voir ce qui est déjà fait, ce qui peut être fait.

UNICEF demande d’intégrer, dans les programmes de solidarité internationale, un axe spécifique sur les enfants. Par exemple, dans les programmes de (re)construction pour l’adaptation aux changements climatiques, la place des écoles doit être maintenue.

Il demande aussi des moyens financiers (plus de moyens pour la Belgique), garantis sans conditions (et pas sous forme de prêt).